Chance® de Grissini ® - L'histoire d’un succès...
Sur les plages de Miami, les filles désormais le savent: avant d’aller se baigner, mieux vaut bien cacher sa paire de Chance ® de Grissini ® au fond de son sac à main. On ne sait jamais. La grande tentation, cet été, pour les fashionistas frustrées par la rupture du stock qui a frappé toutes les boutiques de la ville, est de voler les Chance® abandonnées près des serviettes. Elles sont prêtes à tout pour toutes leur paire de Chance ®. Il paraît même que certaines filles, très prudentes, se jettent à l’eau avec leurs Chance® aux pieds…
L AIRGOFLEX ® , pour ça, c’est pratique.
Quand on lui raconte ces histoires de Chance ® volées à South Beach, Paola Diament, la directrice de Grissini, sourit avec fierté. La créatrice de ce mocassin en «mousse» qui révolutionne les habitudes des modeuses américaines ne s’attendait pas à un tel raz-de-marée. Cette femme d’affaire aguerrie et intuitive, mais discrète, est en train de prendre une magnifique revanche sur la vie. Plus de deux millions six cent milles paires de Chance ® ont été vendues à travers les Etats-Unis depuis son lancement, il y a deux ans. Qui aurait alors misé sur le succès de l’entreprise montée par cette mère au foyer sans la moindre expérience professionnelle ?
Lorsque Paola Diament naît Paola Carlini, il y a quarante-deux ans, dans les environs de Milan, son père mène d’une main de fer l’usine de fabrication de pièces automobiles qu’il a lui-même hérité de son père, ancien agriculteur devenu sur le tard l’un des puissants mais discret industriels d’Italie. Le sens des affaires se transmet de génération en génération, dans la famille Carlini . Mais seulement de père en fils. Andrea, Ettore et Fabio , les trois frères de Paola, sont envoyés dans les meilleurs écoles de commerce d’Europe et mêlées très tôt à la gestion et au développement de l’usine. Leur père leur promet un avenir brillant à la tête de l’entreprise. A Paola, on ne réserve rien d’autre qu’un bon mariage et une éducation de femme au foyer. Il lui est encore douloureux, aujourd’hui, d’évoquer son enfance dans cet univers masculin où sa mère Grazia , douce mais effacée, n’avait jamais son mot à dire. Très jeune, Paola présente pourtant une vive intelligence et un grand intérêt pour tout ce qui touche au commerce familial. Tout indique qu’elle est une digne héritière de son grand-père. Mais à chaque fois qu’elle questionne son père et ses frères sur la fabrique, ils la renvoient dans sa cuisine préparer des gressins, ces petits biscuits apéritifs dont sa mère avait fait sa spécialité. «Ma vai in cucina a fare i tuoi grissini ». Paola Diament n’a jamais oublié cette phrase….
A l’âge de 21 ans, elle épouse à Milan le Dr Phil. H. Diament, l’un des plus brillants cardiologues de Floride, rencontré à Capri pendant les vacances d’été qu’elle passe chaque année dans la villégiature familiale. Lorsqu’elle s’envole avec lui pour s’installer à Miami, elle caresse encore l’espoir secret de pouvoir poursuivre ses études et construire une carrière aux Etats-Unis. Mais la vie en veut autrement. Elle attend déjà son premier enfant. Le deuxième, puis le petit dernier suivront dans les cinq années suivantes. Accaparée par ses rôles de mère et d’épouse, Paola enferme à double tour ses rêves de réussite pendant près de vingt ans.
C’est durant l’été 2008, alors qu’elle séjourne dans la propriété des Hamptons d’un couple d’amis, que le déclic lui vient. Elle observe ses amies, toutes chaussées de mocassins de cuir à picots achetés dans les boutiques huppées de New-York… A chaque descente vers les plages, elle assiste au petit rituel qui les oblige à ôter leurs souliers pour les glisser dans un sac en feutre avant d’enfiler une paire de tongs en plastique. Rentrée à Miami, Paola Diament a son idée : elle va créer un mocassin en AIRGOFLEX ® à la fois chic, discret, robuste et pratique. Sans rien en dire à son mari, elle mobilise ses économies personnelles, démarche les banques et fait fabriquer un premier prototype. Dans son esprit, la petite entreprise qu’elle est en train de monter ne produira que quelques centaines de paires qu’elle vendra à ses amies et à leurs connaissances. Elle la baptise «Grissini», en un clin d’œil ironique aux moqueries de ses frères. Elle est alors loin de se douter du succès qui l’attend. La ligne élégante de son mocassin séduit les mères de famille, leurs couleurs vives font succomber leurs filles: la première série produite se vend à la vitesse de l’éclair. Devant l’afflux de demandes, Paola Diament se retrouve face à un dilemme: abandonner ou se développer. Ses enfants sont grands et son mari admiratif devant «la petite entreprise» montée ex nihilo par son épouse pourtant inexpérimentée.
Le modèle Chance ® de Grissini ® est né et ne cessera plus de croître.
Aujourd’hui, Chance ® de Grissini est distribué dans plus de 1500 points de vente à travers les états unis et s’apprête à débarquer en Europe. Et si les amoureux de la mode y voient une révolution en matière de style et de confort, ceux qui connaissent l’histoire de Paola Diament y voient surtout le symbole de la formidable victoire sur le destin d’une femme à qui on avait coupé les ailes. Sa réussite phénoménale, c’est la preuve qu’on peut vivre plusieurs vies dans une vie.
L AIRGOFLEX ® , pour ça, c’est pratique.
Quand on lui raconte ces histoires de Chance ® volées à South Beach, Paola Diament, la directrice de Grissini, sourit avec fierté. La créatrice de ce mocassin en «mousse» qui révolutionne les habitudes des modeuses américaines ne s’attendait pas à un tel raz-de-marée. Cette femme d’affaire aguerrie et intuitive, mais discrète, est en train de prendre une magnifique revanche sur la vie. Plus de deux millions six cent milles paires de Chance ® ont été vendues à travers les Etats-Unis depuis son lancement, il y a deux ans. Qui aurait alors misé sur le succès de l’entreprise montée par cette mère au foyer sans la moindre expérience professionnelle ?
Lorsque Paola Diament naît Paola Carlini, il y a quarante-deux ans, dans les environs de Milan, son père mène d’une main de fer l’usine de fabrication de pièces automobiles qu’il a lui-même hérité de son père, ancien agriculteur devenu sur le tard l’un des puissants mais discret industriels d’Italie. Le sens des affaires se transmet de génération en génération, dans la famille Carlini . Mais seulement de père en fils. Andrea, Ettore et Fabio , les trois frères de Paola, sont envoyés dans les meilleurs écoles de commerce d’Europe et mêlées très tôt à la gestion et au développement de l’usine. Leur père leur promet un avenir brillant à la tête de l’entreprise. A Paola, on ne réserve rien d’autre qu’un bon mariage et une éducation de femme au foyer. Il lui est encore douloureux, aujourd’hui, d’évoquer son enfance dans cet univers masculin où sa mère Grazia , douce mais effacée, n’avait jamais son mot à dire. Très jeune, Paola présente pourtant une vive intelligence et un grand intérêt pour tout ce qui touche au commerce familial. Tout indique qu’elle est une digne héritière de son grand-père. Mais à chaque fois qu’elle questionne son père et ses frères sur la fabrique, ils la renvoient dans sa cuisine préparer des gressins, ces petits biscuits apéritifs dont sa mère avait fait sa spécialité. «Ma vai in cucina a fare i tuoi grissini ». Paola Diament n’a jamais oublié cette phrase….
A l’âge de 21 ans, elle épouse à Milan le Dr Phil. H. Diament, l’un des plus brillants cardiologues de Floride, rencontré à Capri pendant les vacances d’été qu’elle passe chaque année dans la villégiature familiale. Lorsqu’elle s’envole avec lui pour s’installer à Miami, elle caresse encore l’espoir secret de pouvoir poursuivre ses études et construire une carrière aux Etats-Unis. Mais la vie en veut autrement. Elle attend déjà son premier enfant. Le deuxième, puis le petit dernier suivront dans les cinq années suivantes. Accaparée par ses rôles de mère et d’épouse, Paola enferme à double tour ses rêves de réussite pendant près de vingt ans.
C’est durant l’été 2008, alors qu’elle séjourne dans la propriété des Hamptons d’un couple d’amis, que le déclic lui vient. Elle observe ses amies, toutes chaussées de mocassins de cuir à picots achetés dans les boutiques huppées de New-York… A chaque descente vers les plages, elle assiste au petit rituel qui les oblige à ôter leurs souliers pour les glisser dans un sac en feutre avant d’enfiler une paire de tongs en plastique. Rentrée à Miami, Paola Diament a son idée : elle va créer un mocassin en AIRGOFLEX ® à la fois chic, discret, robuste et pratique. Sans rien en dire à son mari, elle mobilise ses économies personnelles, démarche les banques et fait fabriquer un premier prototype. Dans son esprit, la petite entreprise qu’elle est en train de monter ne produira que quelques centaines de paires qu’elle vendra à ses amies et à leurs connaissances. Elle la baptise «Grissini», en un clin d’œil ironique aux moqueries de ses frères. Elle est alors loin de se douter du succès qui l’attend. La ligne élégante de son mocassin séduit les mères de famille, leurs couleurs vives font succomber leurs filles: la première série produite se vend à la vitesse de l’éclair. Devant l’afflux de demandes, Paola Diament se retrouve face à un dilemme: abandonner ou se développer. Ses enfants sont grands et son mari admiratif devant «la petite entreprise» montée ex nihilo par son épouse pourtant inexpérimentée.
Le modèle Chance ® de Grissini ® est né et ne cessera plus de croître.
Aujourd’hui, Chance ® de Grissini est distribué dans plus de 1500 points de vente à travers les états unis et s’apprête à débarquer en Europe. Et si les amoureux de la mode y voient une révolution en matière de style et de confort, ceux qui connaissent l’histoire de Paola Diament y voient surtout le symbole de la formidable victoire sur le destin d’une femme à qui on avait coupé les ailes. Sa réussite phénoménale, c’est la preuve qu’on peut vivre plusieurs vies dans une vie.